La bombe nucléaire perdue fait l’objet de nombreuses spéculations depuis 1950, année où un bombardier américain B-36 075 s’était écrasé près de la Colombie britannique. Par hasard, Sean Smyrichisky, un plongeur, l’a peut-être découverte.
Sean Smyrichisky, plongeur amateur, était parti à la recherche d’holothuries – également appelées « concombres des mers » – lorsqu’il a fait cette étrange découverte au large des côtes canadiennes. « J’ai trouvé quelque chose de très bizarre, je pense que c’est un OVNI », a-t-il lâché à ses collègues de plongée, une fois revenu à la surface.
« Tu as peut-être trouvé cette bombe perdue dans le coin dans les années 50! », lui a répondu un ami plongeur.
Pas de plutonium Selon CBC, le Département canadien de la Défense Nationale (DND) partage d’ailleurs le même avis. Le gouvernement a envoyé des navires sur place pour tenter de s’en assurer. Les autorités se sont toutefois voulues rassurantes, estimant que l’engin ne contenait pas de matériel nucléaire.
La bombe nucléaire perdue fait l’objet de nombreuses spéculations depuis 1950, année où un bombardier américain B-36 075 s’était écrasé près de la Colombie britannique alors qu’il se dirigeait vers la Base aérienne de Carswell, au Texas (Etats-Unis). L’appareil effectuait une mission secrète, dont l’objectif était de simuler un bombardement nucléaire. Une bombe nucléaire Mark IV avait ainsi été chargée à bord, afin de vérifier que l’avion était capable de transporter une telle charge.
Cinq morts Placé en autopilote, l’avion était allé s’écraser en pleine mer. Sur 17 personnes présentes à bord, cinq n’avaient pas survécu. Ses débris n’avaient été retrouvés que trois ans plus tard, mais pas la bombe présente à son bord, malgré les recherches intensives menées par l’armée américaine.
Selon l’armée américaine, la bombe était remplie de TNT mais pas de plutonium, et ne pouvait donc pas provoquer d’explosion nucléaire. Toujours selon le Pentagone, l’engin ne représente aucun danger à l’heure actuelle.