À la grande horloge du temps,
Les aiguilles oscillent lentement.
Au chevet du vieil an qui se meurt,
Elles indiquent vingt-quatre heures,
Sur l`imposant cadran du temps,
Les aiguilles oscillent lentement.
Dans l`ombre couleur de velours sombre,
Le vent souffle un air d`outre-tombe;
Éteignant de l`année ,la douzième bougie,
Sur la cheminée des siècles de l`infini.
À la grande horloge du temps,
Les aiguilles oscillent sensiblement.
À la grande horloge du temps,
Les aiguilles glissent au cadran.
L`An vieux ,à longue barbe pointue,
Semi-conscient,haletant,s`est tu.
Sous le coup de minuit,la faux impitoyable,
Déchire le rideau de l`espace infranchissable.
La nouvelle Année, en pourpoint d`argent,
Née souriante à l`aube du jour naissant,
Apporte dans ses mystérieux replis,
Un mélange de joies et de soucis,
Et un très lourd bagage d`action,
Piquée de milliers de points d`interrogations???
EXTRAIT DU VOLUME DE MA MÈRE: LES ÉTINCELLES DE L`ÂGE D`OR