Séduction
À l'horizon sur un chemin immense
Que tu connais depuis la nuit des temps
Le visage tendre, le sourire envoutant
Séduite, ton charme me surprend
Et moi je ne suis qu'une libellule
Sous l'apparence d'une solitude
Un pétale de rosée dissonant
Dans le soir de grand vent
En artiste tu me prends la main
Sous le voile d'une beauté empreinte
Doucement à pas de velours
Tu tortilles l'ivresse de tes couleurs
Une souple évidence féline
Que je n'ai pas vu venir
Comme une cigale qui se tait
À l'approche d'une défaite
Pourtant au bord du donjon de l'amour
Quitte à rougir quand tu me touches
Ma sensibilité après tout assumée
S'affiche d'une ardeur insensée
Consumant de toi ce doux parfum
Tes baisers, ton sourire de gamin
Cet amour que tu m'offres à la folie
Un beau roman, un confus infini.
© MF