L’hiver a blanchit cette nuit le paysage,
Ce matin plus le moindre babillage,
Les petits oiseaux gardent le peu d’énergie
Pour se réchauffer et se protéger au fond d’un nid.
Le temps semble immobile et doux,
Le givre et la glace de la rivière brillent sur les cailloux..
La lumière d’un pâle soleil apporte sa féerie figée
Scintillante sur la neige de mille notes voilées.
Dans le froid chagrin, alors que mon cœur va encore oppressé,
Me viens l’envie de te rejoindre en m’exilant dans une forêt glacée.
Le temps court inexorable, de saison en saison, immuable vers un doux printemps.
Mais ce jour l’hiver est présent et fait danser les flocons éclatants.
Dans cette immaculée blancheur flotte un air de grâce,
Un mystère qui reposerait à l’ombre des maisons ou se lit une trace.
Dans le limpide hiver tout en transparence,
Combien d’âmes ne sont que pauvres miroir en errances.
copyright@Claudie
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