LES FEUILLES SE MEURENT...

Elles tracent des saignées dans le vent
Pour un plus bel effet
Elles s'engouffrent dans le tombeau du temps
Pour y sculpter des hiéroglyphes colorés
Jonchés à même la terre
Jusqu'à en devenir poussière...
J'essaie d'en déchiffrer l'élue
De cette mêlée assidue
Au fur et à mesure de sa venue
Mais c'est peine perdue
Les feuilles se meurent...

Et de leurs caresses données
À ce sol priant l'horizon
Il ne reste d'elles
Qu'une gravure en sillons
De ces belles de couleurs
Offrant sous leurs petites ailes
Les dernières lueurs
D'une saison accordée aux heures
D'un jeu de lumières
Se programmant au renouveau spectaculaire
D'un printemps millénaire ...
@ Copyright Onoma Gaïa