Où donc est le bonheur ?
------
Où donc est le bonheur, dont je suis trop avide ?
Est-il dans les plaisirs, le monde et ses appas ?
Serait-ce donc qu'ils ne laisseraient qu'un grand vide
Qu'y, chercherions-nous, qui ne s'y trouve pas.
Est ce dans la fortune et les biens de la vie
Que nous le trouverions ? Je ne crois pas encor !
Est-ce dans la musique ou dans la poésie ?
Ah qui me donnera ce précieux trésor !
Si tout cela passe, et ne peut rendre heureux ?
Si ce n'est pas le bonheur, tant rêvé souvent ?
Si hélas, cette apparence, serait trompeuse.
Où trouver ce bonheur que je désire tant ?
J.A.
-----------
Mais où donc est le bonheur ?
« La vie, écrit Montaigne, est un mouvement matériel et corporel, action imparfaite de sa propre essence, et déréglée ; je m'emploie à la servir selon elle. » (Essais III, 9).
C'est dire que le bonheur n'est pas un repos, qu'il n'y a pas de bonheur sans courage. C'est ce qui donne raison aux stoïciens. Mais non pas sans plaisir, selon Epicure, et aussi non sans amour ajoutaient Socrate et Aristote.
L'amour après l'amour physique « Éros » ou la « Philia » qui se rapproche de l'amitié telle qu'on l'entend aujourd'hui ? L'Agapē, l'amour du prochain des Chrétiens, qui en est la troisième forme ? Platon semble l'avoir entrevu, dans l'amour désintéressé, sans recherche d'un enrichissement personnel. De nos jours, les bénéficiaires du dévouement des volontaires d'associations, peuvent dire : Merci Monsieur Platon !
Mais si c'était tout simplement ce que nous vivions jusqu'à présent, avant les événements de Paris !
Un bonheur tellement évident qu'on ne s'en apercevait même pas. J.A.
--------
Écrit et Présenté par J.A. Illustration Google.
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.