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Les livres
Ils sont mon refuge par temps incertains ,
L'exutoire au moindre de mes chagrins.
Ils m'emportent ailleurs , dans une autre vie,
Au fil des pages vogue mon esprit.
Je prends alors la place de l'héroïne ,
M'imprégnant de ses pensées , je m'imagine ,
Vivre ses aventures , ses voyages , ses amours ,
Les heures s'écoulent comme sur du velours.
A cette douce évasion , ces tendres frissons ,
Mon coeur se pâme , répond à l'unisson ,
Une heure de lecture dissipe tous mes meaux ,
Le monde des livres est bien le plus beau.
Poème trouvé sur le net.
Ecrire c’est offrir son amour
Ecrire c’est pleurer avec les mots
Ecrire c’est donner en partage
Ecrire c’est vivre dans le silence
Ecrire c’est transmettre la gaitée
Ecrire c’est respirer à chaque mot
Ecrire c’est revivre chaque instant
Ecrire c’est parler avec sa plume
Ecrire c’est se révolter contre l’injustice
Ecrire c’est découvrir l’autre
Ecrire c’est se mettre à nu
Ecrire c’est décrire sa peine
Ecrire c’est annoncer une renaissance
Ecrire c’est dénoncer l’impossible
Tendres.
Hirondelle qui vient de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,
Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.
Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.
Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.
Louise Michel
Un oiseau s'envole
de Paul Eluard
Un oiseau s'envole
Il rejette les nues comme un voile inutile
Il n'a jamais craint la lumière
Enfermé dans son vol
Il n'a jamais eu d'ombre
Coquilles des moissons brisées par le soleil
Toutes les feuilles dans les bois disent oui
Elles ne savent dirent que oui
Toute question,toute réponse
Et la rosée coule au fond de ce oui.
Un homme aux yeux légers décrit le ciel d'amour.
Il en a rassemblé les merveilles
Comme des feuilles dans un bois,
Comme les oiseaux dans leurs ailes
Et les hommes dans le somme
Paul Eluard
Toile d’Hiver
La neige est si belle sur les arbres
lorsque s’empilent petit à petit
tous les flocons qui tombent du ciel
Tout est blanc et couleur d’écorce
et quelques oiseaux qui brillent comme des étoiles
au milieu de ce ciel de jour où le bleu est parti
Un rouge-gorge
Une mésange
Orange
virevoltent autour de la mangeoire
Et le grand pré est si blanc
Blanc
Comme une toile moelleuse
Comme une toile d’Hiver
Où les couleurs de vie
ne partiront jamais
Elodie Santos
Les souvenirs
Il siège au coin du feu, les paupières mi-closes,
Aspirant la chaleur du brasier qui s’éteint ;
La bouilloire bouillonne avec des bruits d’étain ;
Le bois flambe, noircit, s’effile en charbons roses.
Le royal exilé prend de sublimes poses ;
Il allonge son nez sur ses pieds de satin ;
Il s’endort, il échappe au stupide destin,
A l’irrémédiable écroulement des choses.
Les siècles en son cœur ont épaissi leur nuit,
Mais au fond de son cœur, inextinguible, luit
Comme un flambeau sacré, son rêve héréditaire.
Un soir d’or, le déclin empourpré du soleil,
Des fûts noirs de palmiers sur l’horizon vermeil,
Un grand fleuve qui roule entre deux murs de terre.
Hyppolyte
Printemps
Paul Eluard
Il y a, sur la plage, quelques flaques d'eau.
Il y a, dans les bois, des arbres fous d'oiseaux.
La neige fond dans la montagne.
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule.
C'est par un soir d'hiver,
Dans un monde très dur,
Que tu vis ce printemps,
Près de moi, l'innocente.
Il n'y a pas de nuit pour nous.
Rien de ce qui périt, n'a de prise sur moi
Mais je ne veux pas avoir froid.
Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison.
Baudelaire (1821-1867)
L'invitation au voyage
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
50 ans de me mariage
Prenez une palette de couleurs...simplement.
Laissez vous guider par cet instant présent unique,,,
Choisissez le pinceau de votre humeur
Pour aujjourd "hui peut-être...
Le bleu de la lavande ,
Ou bien le bleu du ciel azur
Un arc en ciel aux couleurs du temps passé à vous aimer,
à donner votre affection sans compter à vos enfants ,petits enfants vos amis.
Merci votre amie Raymonde .
L’Arbre et la graine” – Benoît Marchon
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie
Certitude
Si je te parle c’est pour mieux t’entendre
Si je t’entends je suis sûr de te comprendre
Si tu souris c’est pour mieux m’envahir
Si tu souris je vois le monde entier
Si je t’étreins c’est pour me continuer
Si nous vivons tout sera à plaisir
Si je te quitte nous nous souviendrons
En te quittant nous nous retrouverons.
Paul Eluard (1895-1952)
Le Phénix
Cyane,cela fait 1 an que tu es partie
en automne 2018.
Merci pour m'avoir donné de l'amour,
Merci pour ta fidélité,
Merci pour ta garde,
Merci de nous avoir guidé,
Merci pour la joie que tu m'a donné,
Merci pour tes baisers ,
Merci de m'avoir accepter comme j'étais,
Ta maîtresse.
Souvenirs, Noël 2017
Ma petite Cyane ça sera notre premier Noël sans toi, Tu faisais partie de notre belle famille, Mon dernier petit fils a été élevé avec toi,
11 ans de partage et de bonheur .
L’an dernier pendant que les enfants chantaient les chants de Noël nous installions les cadeaux au pied du sapin . . Et toi ma petite chipie avec ton flaire tu avais trouvé le tien.
Quand sans attendre tu avais déchiré le paquet pour trouver gourmandises et petite balle orange que tu as gardé jusqu’à la fin.
Ta maitresse en peine. rossignol
voir la vidéo
https://youtu.be/eJAbpBHM5Lg
C’est le printemps ma choupette,
Aujourd’hui c’est le printemps ,le prunus est en fleurs, le gazon est tapissé de violettes de myosotis, de jonquilles,
Les lézards sortent de leurs cachettes et tu n’est pas là pour jouer avec eux.
Je fais le tour de mon jardin seule, je n’ai plus la surprise
de te voir débouler à toute vitesse histoire de dire enfin nous allons profiter du jardin.
Tu me manque tellement ma choupette. Ta maitresse
Voir la video
Ete 2019
Bientôt les vacances ma choupette,
J’ai la nostalgie des vacances passés car tu préparais à ta manière les tiennes aussi,les valises étaient sous ta garde,tu surveillais tous nos gestes ton fauteuil t’intéressait moins.
Quand nous mettions les bagages dans la voiture alors là tu ne quittait plus le véhicule ,
Le moment venu tu prenais place à l’arrière attaché a ta ceinture de sécurité et ton sac personnel car toi aussi tu avais tes propres affaires.
Tu étais tellement sage que parfois je me demandais si ont ne t’avait pas oublier.
A 6 mois tu prenais le bateau pour aller en Corse,dans tous les hôtel ou nous logions tu étais d’une discrétion étonnante.Que des bons souvenirs .
Tu es toujours dans mes pensées ma pépette.
L’automne,
En tant que peintre
je suis toujours fascinée par cette saison.
Regardez la nature comme elle est belle,
elle nous offre tout ce qu’il y a de plus beau.
Les feuilles
se parent de leurs plus belles couleurs.
Merci dame nature.
Rossignol