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Pourquoi... fait-il à ce point plus froid à Montréal qu'à Paris ?
Situées presque à la même latitude, les deux grandes villes ne subissent pourtant pas le même climat, loin de là. C'est qu'il faut compter avec la force de Coriolis et son influence sur les courants marins.
Montréal, 45° de latitude Nord, température moyenne en janvier : -6°C. Paris, 49° de latitude Nord, température moyenne en janvier : 6°C. Comment s'explique une telle différence ?
Par 4° de latitude ? Dans ce cas, il devrait faire -6°C en moyenne en janvier à... Bordeaux (ou 6°C à Vancouver). Non l'explication tient évidemment aux courants marins dans l'Atlantique nord, ce qui revient donc à comprendre comment leur déplacement est régi...
Et c'est là qu'intervient la fameuse force de Coriolis, du nom du mathématicien et physicien français Gaspard Coriolis (1792-1843). Cette force, qu'on apprend lorsqu'on étudie la rotation d'un corps dans un référentiel isolé (qui n'est en interaction avec aucune force) ou pseudo-isolé (ou l'ensemble des forces qui intéragissent avec lui s'annulent), s'applique donc à la Terre.
Températures de l'eau dans l'Océan Atlantique Nord, la zone rouge montrant l'influence du Gulf Stream.
Source : NOAA
Il existe ainsi, de par la rotation de notre planète, une force de Coriolis nulle à l'équateur mais significative au delà d'environ 5° de latitude, nord ou sud, qui engendre plusieurs phénomènes de tous ordres.
Parmi eux la formation des cyclones. Les vents dans l'hémisphère nord (qui correspondent à un déplacement d'air d'une zone de haute pression à une zone de basse pression) sont en effet déviés sous l'effet de Coriolis vers la droite.
Lorsqu'une importante dépression à effet "aspirant" est formée à plus de 5° de latitude, cette déviation entraine un mouvement tourbillonnaire antihoraire - dans le sens contraire des aiguilles d'une montre - dans l'hémisphère nord (il est horaire dans l'hémisphère sud, correspondant à une déviation des vents vers la droite).
Par contre, le tourbillon de l'eau qui s'écoule dans l'évier, malgré ce que l'on peut lire ici ou là, n'est pas influencé par la force de Coriolis due à la rotation de la terre.
Réfléchir!
Sur une plage de Dunkerque, ce bunker recouvert de milliers de miroirs fascine les passants !
Son histoire est incroyable !
C'est en 1944 que ce bunker a été construit sur cette plage de Dunkerque (à Leffrinckoucke précisément) par les Nazis.
Depuis deux ans, il fascine les promeneurs et pour cause... un artiste s'en est emparé et l'a recouvert de miroirs !
Il tient à rester anonyme mais a fait paraître un communiqué pour expliquer son oeuvre...
Rien n'a été laissé au hasard...



Des milliers de miroirs recouvrent les 350m² du bunker. L'artiste s'est lancé sans prévenir ni demander d'autorisation...
Mais qui pourrait lui reprocher cette oeuvre aussi sublime que profonde ? Ce bunker étincelant est sublimé par le paysage incroyable de cette plage...
Au coucher du soleil, c'est une pure merveille...



Celui qui se fait appeler "Anonyme" s'explique au sujet de son oeuvre qu'il a baptisé très ingénieusement "Réfléchir" :
" Réfléchir, renvoie à un aspect plus politique du blockhaus, on ne peut ignorer que sur cette terre, il y a plus de 70 ans une guerre a eu lieu, des hommes se sont affrontés.
Par son projet, Anonyme nous questionne sur le contexte social et politique actuel, la montée de l’extrémisme.
Le passé est-il réellement révolu ? Saurons-nous tirer les enseignements de l’Histoire ?

A la fois caché et mis en lumière, le blockhaus est autre.
Devenu monument solaire, cette parure de miroirs lui confère un aspect énigmatique, quasi futuriste.


Entre les mains de l’artiste, le bunker ainsi indéfinissable, universel, nous transporte loin, très loin de Dunkerque, vers un ailleurs, une terre inconnue."








Plusieurs centaines de curieux et de touristes ont admiré, jeudi 20 mars, jour de l'arrivée du printemps, le célèbre Rayon vert de la cathédrale de Strasbourg qui, lors des jours d'équinoxe, traverse un vitrail pour illuminer un Christ en pierre du XVe siècle.
A 11h38 précises, un radieux soleil de printemps étant au rendez-vous, le rayon vert a jailli du pied en verre dépoli d'un personnage représenté sur un vitrail – en l'occurrence le patriarche Juda, ancêtre de Jésus – pour venir se positionner exactement sur une chaire sculptée, et plus précisément sur le dais surplombant le Christ.
Dans un silence étonné, badauds et touristes avaient sorti les caméras et les appareils photos pour immortaliser ce moment insolite.

